Etonnamment, alors que je suis grand fan depuis mes jeunes années - oué y a longtemps je sais - je n'ai pas été si atterré que ça.
Je sais ça mérite une explication
Déjà visuellement, comme l'a dit matoumalin, c'est beau. Voir très beau si l'on fait l'effort de faire abstraction du design original (ce que je me suis efforcé de faire durant tout le film) :
- Les armures claquent (l'ajout des masques n'étant pas une mauvaise idée en soit) et ressemblent à celles d'origines mais en différent quand même.
- l'animation est fluide, sauf à quelques moments quand ils courent, et les combats rythmés.
Le rythme, justement, était ma plus grande inquiétude. Comment réduire une 40ène d'épisode à un film d'1H30 ? La réponse est donnée clairement ici: en compressant.
Quand aux personnages, ils sont fidèles, dans les grandes lignes, au concept qu'il représente dans le manga et l'animé des années 80 (exception faite de Masque.
Je sais déjà que certains ont envie de me sauter à la gorge...mais réfléchissons un peu :
- les combats sont vites torchés me direz-vous ? Logique le film dure 1H30. Dans la série ils durent environ 4 épisodes chacun. Convertissez ça à l'échelle d'un film, on est pas si loin du compte.
- certains personnages sont inexistants ? Là encore, si je prend l'exemple d'Ikki (que j'adore en plus) il est présent peut-être durant 8 épisodes. Insignifiant sur la durée totale de l'arc sanctuaire non ?
Je ne dis pas que le film est exempt de défauts - outre ceux déjà cités, qui eux m'ont franchement secoués - je dis simplement qu'il faut savoir prendre le film pour ce qu'il est, à savoir une version du manga qui va à l'essentiel (format du média choisi oblige) et qui donne à voir une autre vision d'une histoire qu'on connait tous, un peu comme les Evangelion 1.1, 2.2 etc. dans le fond.
Certains l'ont comparé avec Albator, sorti en fin d'année 2013, mais avec un peu de recul ce n'est absolument pas comparable, tant la série montrait un peu "toujours la même chose". Donc permettait de créer un film qui semblait plus abouti puisqu'un résumé suffisait pour en faire un bon divertissement.