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 [Poésie] Les haiku

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ruichan

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MessageSujet: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeJeu 4 Aoû 2011 - 19:34

La lune ? Ce n'est plus la même
Le printemps ? Ce n'est plus
Le printemps d'autrefois.
Moi seul
N'ai pas changé.
Ô fleurs du ciel !
Tombez en obscures nuées
Au point que la vieillesse
En perde son chemin


Ariwara no Narihara (825-879)


Amateur de ces petits poêmes japonais que l'on nomme Haiku ?

C'est ici que ça se passe !
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeJeu 4 Aoû 2011 - 19:34

Ryo a écrit:
sympa ton site, j'adore ces quelque mots. Donne envie d'apprendre à les savourer en version original (car c'est souvent comme ca que les poèmes sont les plus beau)

Le saule
contemple à l'envers
l'image du héron
(Kikaku)
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeJeu 4 Aoû 2011 - 19:34

Le mendiant
il a ciel et terre
comme habits d'été.
(Kikaku)

Longtemps que je n'en avais pas lu... Merci beaucoup ^^
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeJeu 4 Aoû 2011 - 19:35

Hop, voici un site sur les haiku de par le monde : Haiku sans frontières.

Et pour découvrir les plus grands classiques (bien connus des japonais comme certains fables de La Fontaine chez nous) vous pouvez visiter ce site. ^^

Dans mon collège cette année, des collègues préparent un projet sur les haïku, donc je vais me pencher un peu plus sur la question. Wink
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeJeu 4 Aoû 2011 - 19:35

Bon, deux choses !

Il y a un projet Haiku dans mon collège donc je me suis greffée dessus (évidemment) et je pourrais faire un article dessus. ^^

Et du coup, je me suis repenchée plus avant sur la forme poétique de l'haiku (un sous-genre d'une autre forme poétique en fait) et mon côté écrivain a voulu s'y essayer... Le résultats ? une petite vingtaine d'haiku hier soir.

2 sont en français et en japonais (1 composé en japonais puis traduit, l'autre d'abord en français) ; dans les 2 cas j'ai voulu maintenir l'équilibre des 17 syllabes (5-7-5)

J'en mets ici une sélection. Les autres apparaîtront bientôt sur mon blog mais pas ici car ils sont pour un public plus ciblé dirons-nous. ^_^

Citation :
Neko no Haiku

Neko ga nemasu
Hosoi kono gogo
Boku mo nemasu


Un chat endormi
Longue est cette après-midi
Je m'endors aussi

___________________

Haiku LOL =)

Une pomme de terre
Réchauffe au coeur de l'hiver
Mais moins qu'un réchaud

___________________

Haiku fleuri

Une geisha
Parle la langue des fleurs
Mais que dit la fleur ?

___________________

Gion no haiku

Shamisen o
Yoku kikimashita
Hana no uta


Le beau shamisen
Que j'entendais bien souvent
D'une fleur est chant


À l'avenir, si ça vous intéresse, on pourrait envisager des ateliers d'écritures, d'autant qu'une troisième forme poétique proche de l'haiku se fait à plusieurs mains. Wink
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Mikazuki

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeSam 7 Jan 2012 - 23:36

Moi la poésie japonaise ça me fait penser à la poésie marchombre (cf le magnifique Pierre Bottero pour ceux qui ne connaissent pas).
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeDim 8 Jan 2012 - 23:01

Ah la la je suis bien d'accord... Je viens de me finir la troisième trilogie (sur Ellana) et quel bonheur! Je pense en effet que les poèmes marchombres (poésie de l'instant, très brève et concentrée) s'apparente tout à fait aux haïkus. ^^
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Mikazuki

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeDim 8 Jan 2012 - 23:56

Oui il a dut s'en inspirer, Ellana quelle merveille ce livre!
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeDim 6 Mai 2012 - 0:28

Voici un article de Thierry Cazals, haijin français que j'ai pu rencontrer au Salon du livre :

Citation :
HAïKU Le vide dans le cercle de la corde à sauter
Le haïku n'est pas un art bavard (1). Il ne désire pas expliquer, décortiquer le monde, ni l'embellir en le noyant sous une multitude d'images, de sensations, de métaphores lyriques.
L'art du haïku nous invite à rejoindre notre nudité originelle. C'est cette nudité, cette simplicité volontaire qui permettent au mystère du monde - le yûgen, cher aux poètes japonais - de transparaître.
Intensité du regard, vivacité de l'écoute, jaillissement précis de la moindre goutte de pluie, du moindre flocon de neige…
C'est ainsi : le monde ne sera jamais une marchandise. Il se donne à qui veut bien s'abandonner.

Araumi ya nawatobi no naka garandô

Mer agitée
l'espace dans le cercle de la corde à sauter
est entièrement vide

Ce haïku de la poétesse japonaise contemporaine Niji Fuyuno est à la fois limpide et complètement énigmatique.
Nous sommes au bord de la mer. Une mer houleuse et agitée. Non loin de là, sur la plage, un enfant plein d'insouciance joue à la corde à sauter. Il est tellement absorbé par son jeu qu'il n'a même plus conscience d'exister.
Mais s'agit-il vraiment d'un enfant ?
Impossible de l'affirmer, car personne n'apparaît directement dans le poème de Niji Fuyuno.
Toute l'étrangeté de ce haïku découle justement de cette absence, cet espace entièrement vide au centre du cercle de la corde à sauter.
Un espace silencieux, infiniment tranquille, contrastant avec l'agitation de la mer.
Un espace vaste et pur où aucun tourment, aucun conflit ne pourra jamais pénétrer.
Peut-on définir plus précisément ce vide ?
Peut-on en parler sans en briser le mystère ?
Voilà ce qu'en dit Lao Tseu dans son célèbre Tao Te King :
" Trente rayons convergents, réunis au moyeu, forment une roue ; mais c'est son vide central qui permet l'utilisation du char. Les vases sont fait d'argile, mais c'est grâce à leur vide que l'on peut s'en servir. Une maison est percée de portes et fenêtres, et c'est leur vide qui la rend habitable. "
De même, pour paraphraser Lao Tseu, on pourrait dire que c'est le vide au centre de la corde à sauter qui lui permet de tournoyer autour de notre corps.
Le vide est ce qui nous permet de jouer avec le monde, traverser toutes les frontières, danser entre terre et ciel.
Le vide est l'axe secret autour duquel tournoie librement notre cœur.

Yuku natsu no sudare o kakage nani mo mizu

L'été passe.
Je soulève un store
Je ne regarde rien.

Là encore, avec des mots très simples, Tae Kakimoto nous fait partager une expérience totalement vertigineuse.
Les saisons se succèdent, le temps s'écoule, inexorablement. La poétesse s'approche d'une fenêtre et soulève le store qui lui dissimule le monde extérieur.
Rien de précis n'attire son regard.
Rien de particulier ne capte son attention.
Silencieuse et immobile, Tae Kakimoto s'abandonne totalement à cette contemplation du rien.
Ce " rien " n'évoque ni la résignation, ni le désœuvrement, ni le dégoût. Ce " rien " n'est pas triste, ennuyeux ou pénible à vivre. Je le perçois plutôt comme une grande légèreté d'être, une infinie disponibilité du cœur.
Nous touchons là du doigt un des mystères du haïku, qui ne cherche pas à combler le vide de notre vie, mais plutôt à nous délester du trop plein qui nous empêche d'être à l'écoute de tout.
Un haïku existe, non par ce qu'il ajoute au monde, mais par ce qu'il ôte à la pesanteur de notre esprit.

Sabishii zo hitori go-hon no yubi o hiraite miru

Tellement seul
J'ouvre pour voir
Mes cinq doigts

Ne pas se laisser piéger par la soi-disant banalité des choses, contempler intensément ce qui se trouve autour de nous, ouvrir en grand les portes de notre cœur, voilà l'expérience à laquelle nous invite également Hôsaï Ozaki.
Il suffit de soulever le store de notre indifférence et soudain la vie se déploie dans toute sa fraîcheur.
Même l'extrême solitude ou la mélancolie peuvent alors avoir quelque chose de vif, d'infiniment vivifiant et vigoureux.
Mêmes les choses les plus habituelles, les plus ordinaires (comme les cinq doigts d'une main) peuvent soudain nous apparaître sous un jour neuf et ahurissant.
Dernièrement, j'ai ressenti une émotion de ce genre en lisant le journal intime d'Etty Hillesum. Nous sommes en 1942, en pleine guerre. Etty Hillesum est une jeune femme hollandaise de seulement 28 ans. Elle périra un an plus tard en déportation. Et pourtant, au cœur-même de la tourmente, elle ne cesse de célébrer le mystère du monde :
" Cet après-midi, regardé des estampes japonaises avec Glassner. Frappée d'une évidence soudaine : c'est ainsi que je veux écrire. Avec autant d'espace autour de peu de mots. Je hais l'excès de mots. Je voudrais n'écrire que des mots insérés organiquement dans un grand silence, et non des mots qui ne sont là que pour dominer et déchirer ce silence. En réalité les mots doivent accentuer le silence. Comme cette estampe avec une branche fleurie dans un angle inférieur. Quelques coups de pinceau délicats - mais quel rendu dans le plus infime détail ! - et tout autour un grand espace, non pas un vide, disons plutôt : un espace inspiré. Je hais l'accumulation des mots. Il faut si peu de mots pour dire les quelques grandes choses qui comptent dans la vie. Si j'écris un jour (et qu'écrirai-je au juste ?) je voudrais tracer ainsi quelques mots au pinceau sur un grand fond de silence. Et il sera plus difficile de représenter ce silence, d'animer ce blanc, que de trouver les mots. " (2)
Je ne sais pas si, avant sa mort, Etty Hillesum a eu le temps de découvrir l'art du haïku, mais à l'évidence, elle aurait aimé cette forme de poésie qui ne cherche pas à dominer le silence, mais à se fondre en lui.
" J'ai l'impression, jour après jour, d'être mise à fondre dans un grand creuset, et pourtant d'en ressortir chaque fois ", écrivait encore Etty.
S'effacer, se simplifier à l'extrême… pour renaître.
Tout au fond de notre cœur, comme au centre du cercle de la corde à sauter, s'étend un vide sans limite, un espace sans frontière, qui est à la fois partout et nulle part.
Ce territoire n'est ni au Japon, ni en France, il fait corps avec toute la Terre, tout l'univers.
C'est le point invisible à partir duquel jaillit toute création.
Le point zéro.
La cime de la conscience où le film de notre vie défile en permanence.
Nous retrouvons ce point central dans ce haïku de Seïshi Yamaguchi :

Katatsumuri uzu no owari ni ten o utsu

Point final
De l'escargot
Au milieu de sa coquille

Ce "point final" au centre de la coquille de l'escargot est aussi son point d'origine. Car c'est à partir de ce point fixe que le mollusque a bâti peu à peu la spirale de son habitacle.
Spirale de la vie qui se déroule sans fin…
Spirale des formes qui apparaissent, se déploient et finissent tôt ou tard par s'évaporer…
Pourtant, à tout moment, il nous est possible de rebrousser chemin, de rejoindre cet axe immobile, ce centre de gravité où tout s'enracine…
Le haïku n'est pas le seul à avoir exploré ce terrain fondamental. Toute poésie véritable jaillit de ce même point. Ainsi, au début du XXème siècle (moment où le haïku, "importé" par Paul-Louis Couchoud, a commencé à faire ses premiers pas en France), le poète Valéry Larbaud écrivait (3) :

" … où que j'aille, dans l'univers entier,
Je rencontre toujours,
Hors de moi comme en moi,
L'irremplissable Vide,
L'inconquérable Rien. "

Ce Vide-Rien est à la fois désertique et verdoyant. Immobile et fluctuant. On ne peut y plonger qu'entièrement nu. Sans armure. Sans complication. Sans idée préconçue.

Natsu giri ga kutsu no katachi de kuru asa ka

Matin d'été
La masse de vapeur qui vient
A la forme d'une chaussure

Ce haïku de Ryu Yotsuya est un petit bijou d'étrangeté. Tout le monde le sait, les chaussures sont fort utiles pour l'homme dit "civilisé" : elles lui permettent d'arpenter le monde solide.
Mais à quoi peut donc servir un nuage de vapeur en forme de chaussure ?
Permet-il de marcher, de gambader au milieu du vide ?
Qui nous le dira ?
D'une manière subtile et humoristique, Ryu Yotsuya nous invite à explorer cette autre rive, ce vide sans forme qui peut revêtir toutes les formes - y compris celle d'une chaussure.
Ni pesanteur ni morosité. Le vide a envie de s'amuser avec nous.
Le vide (et ses volutes insaisissables) n'attend que nous pour se dévoiler.
Essayons de nous en approcher le cœur ouvert.
Alors, qui sait, nous aurons peut-être quelques petites surprises ?


Thierry CAZALS


Tous les haïkus cités dans ce texte ont été écrits par des poètes japonais contemporains. Ils sont extraits de Haïku sans frontières : une anthologie mondiale, éditions David.

(1) Dans sa forme originelle, le haïku est un poème de trois vers de respectivement 5, 7, 5 syllabes.
(2) Une vie bouleversée, journal d'Etty Hillesum (1941-1943), éditions du Seuil.
(3) Valery Larbaud : Poésies de A. O. Barnabooth, éditions Gallimard.

Ce texte est paru en japonais dans la revue poétique Mushimegane dirigée par Niji Fuyuno et Ryu Yotsuya (site internet : loupe@big.or.jp) et en français dans la revue trimestrielle Place aux sens (littérature, philosophie, poésie).

Parmi les livres publiés par Thierry Cazals : Le rire des lucioles (contes et haïkus) et Quoi de neuf aujourd'hui ?, aux éditions Opale (12 bd de Strasbourg - 75010 Paris).

Source : http://www.association-rivages.org/decof.html

Cette année, Thierry Cazals a participé à l'ouvrage Les herbes m'appellent de deux japonais, dont Niji Fuyuno qu'il cite ici, un couple d'amis qu'il a bien connus. Il était présent pour dédicacer ce livre entre autres parutions sur le stand des éditions L'Iroli.
Ce petit essai montre bien l'essence du haiku je trouve. ^^
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeDim 1 Juil 2012 - 20:30

En attendant la mise en place des ateliers écriture, je ne saurais que trop vous inviter à lire d'une part ce qu'il y a plus haut sur le haïku, et d'autre part à lire des haïku du monde entier (classiques nippons mais aussi plus modernes) pour vous familiariser avec le rythme du poème et ses thématiques privilégiées.

Tout ça pour donner un cadre mais la licence poétique est là pour fouler un peu ce cadre et renouveler le genre. Rigueur certes, mais aussi une bonne marge de manœuvre appelée liberté artistique. Wink

Tout ça pour dire qu'il ne faut pas se laisser trop impressionner par les règles du haïku. ^^

Si vous devez retenir l'essentiel :
- 3 lignes de 17 syllabes (idéalement le sacrosaint 5-7-5, mais les variantes restent acceptables ; vous remarquerez que dans les traductions le sens et l'aspect condensé priment sur ce rythme qu'il serait factice de retranscrire en français)
- pas de rime (mais on peut faire des effets de sonorités bien sûr !)
- un effet de rupture ou de contraste
- 1 phrase, peut-être deux
- ponctuation, syntaxe et grammaire strictes sont oubliées ==> aspect condensé
- kigo : ancrage dans une saison (apprécié mais plus forcément exigé)
- une part de mystère dans l'interprétation

Je vous laisse voir comment tout cela s'applique dans les exemples proposer plus haut par exemple, et nous pourrons en discuter un peu au cours des premiers ateliers. ^^

Sinon pour ceux qui choisissent de rester simples lecteurs, sachez qu'un haïku est fait pour être lu à voix haute et deux fois de suite (avec une petite pause entre els deux lectures) ^^
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ruichan

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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitimeLun 2 Juil 2012 - 8:27

Pour info, il existe 2 associations en France dédiée au haïku :

- L'association pour la promotion du haïku
- L'association francophone du haïku (dont je suis membre depuis peu ^^)
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MessageSujet: Re: [Poésie] Les haiku   [Poésie] Les haiku Icon_minitime

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